On trouvera dans ce blog les publications de Serge Martin et de Serge Ritman avec parfois des indications de commentaires (notes de lecture ou autres). Le nuage des libellés permet de les retrouver toutes selon les critères de genres, d'années, d'éditeurs... Le tout est un chantier permanent : il reste beaucoup à faire quant à l'exhaustivité...
mercredi 19 juin 2013
Denis Lancry, Weiser et Paul-Armand Gette, De quelques nymphes et imagos
Bernard Noël, Le Syndrome de Gramsci
Roger Munier et l'inconnu
vendredi 26 février 2010
Les rues de Cergy en poésie avec Alain Serres et les enfants de quatre BCD
mercredi 24 février 2010
Gisèle Pineau, Un Papillon dans la cité
dimanche 7 février 2010
La leçon des choses de Ponge ou le sonnet du proême
dimanche 31 janvier 2010
Pauvre Réveil
le 2 septembre 1994
Pauvre Réveil
Un réveil est posé sur une table, cadran face au public, et, la sonnerie déclenchée, le texte suivant est déclamé en marchant dans un mouvement de balancier ou en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre :.
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Ce qu’il y a d’incompréhensible dans la poésie c’est la poésie.
Ce qu’il y a de préhensible dans le poème c’est le poème.
Ce qu’il y a de sensible dans le vers c’est le vers.
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Ce qu’il y a de sens dans le sens c’est la direction.
Ce qu’il y a de dire dans la direction c’est l’érection.
Ce qu’il y a d’érection dans le dit c’est la chute.
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Ce qu’il y a de chute dans le rire c’est le rythme.
Ce qu’il y a de rythme dans la dérision c’est la décision.
Ce qu’il y a de décision dans le discours c’est le « ça suffit ! ».
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Ce qu’il y a de suffisance dans le poème c’est la poésie.
Ce qu’il y a de compréhensible dans la poésie c’est le présent.
Ce qu’il y a de présent dans le présent c’est la prise.
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Les douze dévers déclamés, la sonnerie du réveil est immédiatement arrêtée et, essoufflé, est dit sur un tout autre ton ce dernier, treizième, dévers :.
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Ce qu’il y a de déprise dans la prise !!!.
Serge Ritman, né à Cholet en 1954, est professeur des écoles dans la banlieue parisienne. Il est membre du comité de rédaction de la revue « le Français aujourd’hui » pour laquelle il rédige des chroniques de poésie. Il anime le Centre d’initiatives poétiques en Val-d’Oise. Il participe régulièrement aux revues « Sapriphage » et « Maison atrides et cie ». Il vient de terminer une monographie consacrée à Francis Ponge (éditions Bertrand Lacoste) sous le nom de Serge Martin.
DOMINIQUE GRANDMONT















