Le travail autour de cette œuvre a commencé par une rencontre qui a donné lieu à une chronique-entretien avec l’auteur :
« Bernard Vargaftig ou le poème de résistance » dans Le Français aujourd’hui n° 115 (« Des changements au lycée »), septembre 1996, p. 124-128.
Un travail universitaire autour d’un des livres de l’auteur (la Poésie dans les soulèvements, Marseille : éd. André Dimanche, 1995) s’est transformé en la rédaction d’un ouvrage monographique qui est également une tentative de penser la poétique au plus près d’une œuvre mêlant une grande technicité du vers et une éthique de la littérature à hauteur des grands événements du XXe siècle :
La Poésie dans les soulèvements (avec Bernard Vargaftig), coll. « Esthétiques », Paris : L’Harmattan, 2001, 190 p.
Table des matières
Argument :
Relation poétique & poétique de la relation 9
I. Aujourd’hui : Bernard Vargaftig 19
1. Un livre de poésie en 1996 26
2. Un livre pour toujours la poésie 29
3. 47 poèmes, du tapuscrit au livre 32
4. En vers, en prose, poèmes 37
5. La poésie, la vie 41
II. Deux mouvements du poème-Vargaftig 45
1. Chute 50
2. Envol 59
III. Trois états du langage-Vargaftig 67
1. Commencement partout 71
2. Reprise toujours 76
3. Renversement encore 87
IV. Quatre éléments du rythme-Vargaftig 95
1. Voix : écrire 100
2. Vertige : aimer 111
3. Vitesse : parler 119
4. Vrai : nommer 125
V. Cinq moments de l’écrire-Vargaftig 133
1. Saisissement 137
2. Aveuglement 143
3. Tremblement 147
4. Dénu(d)ement 151
5. Soulèvement 154
VI. L’œuvre-Vargaftig : souffle et relation toujours en chemin 159
1. La composition : une dynamique chiffrée 163
2. Le lexique : un espace ouvert 167
3. La référence : concret et abstrait 174
4. Le vers : un souffle sur l’abîme 177
5. Dispersion et unité : l’air-Vargaftig 177
Annexe
Dans les soulèvements : quantité syllabique des vers 185
Bibliographie des œuvres de Bernard Vargaftig 187
Recension par Jérôme Roger dans Europe n° 875 ("L'ardeur du poème"), mars 2002, p. 314-316.
Différence et répétition (1968) est un ouvrage de Gilles Dleuze qui a beaucoup compté pour Bernard Vargaftig et de nombreux poètes de sa génération. Il fallait tenté la critique de Deleuze avec les poèmes : ceux de Michaux, de Vargaftig et de Sacré :
« Il y a pli & pli. Penser avec le sujet du poème », dans Europe n° 851 (supplément au n° 850, « Littérature et philosophie »), mars 2000, p. 202-212.
Michel Jarrety a fait appel à moi pour rédiger la notice du dictionnaire qu’il dirigeait concernant ce poète :
« Bernard Vargaftig », dans M. Jarrety (éd.), Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, Paris : P.U.F., 2001.
Depuis lors mes travaux ont associé l’œuvre de ce poète à celle de Henri Meschonnic, ne serait-ce qu’en regard de leur histoire singulière d’enfants cachés pendant la guerre et la traque des juifs d’Europe par les nazis. J’ai essayé de montrer que l’œuvre de ces deux auteurs ne pouvait être lue dans une perspective testimoniale réductrice pour une contribution à un ouvrage collectif :
« Henri Meschonnic et Bernard Vargaftig : le poème relation de vie après l’extermination des juifs d’Europe » dans Annelise Schulte Nordholt (dir.), Témoignages de l’après-Auschwitz dans la littérature juive-française d’aujourd’hui. Enfants de survivants et survivants-enfants, « Faux titre n° 327 », Amsterdam / New York : Rodopi, décembre 2008, p. 136-150.
La question de la réécriture posée dans le cadre d’un séminaire du LASLAR (Université de Caen) m’a permis d’associer Bernard Vargaftig à deux écritures fort différentes, celles de Jean-Luc Parant et celle de James Sacré, pour montrer que la réécriture est à considérer comme écriture en mouvement soit parce qu’elle est toujours réécriture, soit parce que toute reprise est écriture :
« Penser la réécriture avec trois poètes contemporains (James Sacré, Jean-Luc Parant et Bernard Vargaftig) », LASLAR, séminaire « Réécriture et création littéraire », 23 avril 2007 (à paraître dans la revue Elseneur, PUC)
J’ai co-dirigé le colloque de Cerisy-la-Salle ainsi que les actes de ce colloque consacrés à Bernanrd Vargaftig qui associait des approches parfois divergentes de l’œuvre qui s’est récemment enrichi de livres en proses. Aussi, ai-je poursuivi le travail en montrant que vers et proses continuaient l’aventure poétique de Bernard Vargaftig comme invention du poème comme appel, c’est-à-dire comme dialogisme au plus vif d’un langage plein d’altérité et d’identité :
(dir.) avec Béatrice Bonhomme et Jacques Moulin, Méthodes !, revue de littératures française et comparée semestrielle, n° 15 (Avec les poèmes de Bernard Vargaftig. L’énigme du vivant, Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, juillet 2008), Vallongues, printemps 2009 (« Avec les poèmes de Bernard Vargaftig, l’énigme du vivant », p. 9-11).
« Le poème : l’appel » dans Béatrice Bonhomme, Serge Martin et Jacques Moulin (dir.), Méthodes !, revue citée, p. 127-135.
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